Biographie

Louis Jouvet est un comédien, metteur en scène et directeur de théâtre français, professeur au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, né le à Crozon (Finistère) et mort le à Paris 9e.

Par son travail d'acteur, de metteur en scène comme d'enseignant et les écrits qu'il a laissés, il a formé et marqué des générations d'acteurs partout dans le monde, jusqu'aux fondateurs de l'Actors Studio[réf. souhaitée]. Il est considéré comme l'un des acteurs français les plus importants du XXe siècle[réf. souhaitée].

Origines familiales et formation

Jules Eugène Louis Jouvet naît à Crozon le à h du matin, de Louis Léon Jouvet (1852-1902), 36 ans, conducteur de travaux, et d'Eugénie Victoire Séjournet (1859-1937), 29 ans, son épouse, sans profession,,. En 1887, son père, Louis Léon Jouvet, se trouve dans le Finistère dans le cadre de la construction du fort de Landaoudec, à Crozon, bourg côtier de l'océan Atlantique qui compte alors environ 8 500 habitants.

Devenue veuve en 1902, lorsque le jeune Louis Jouvet est âgé de 14 ans, la mère part avec ses enfants s'installer à Rethel, dans les Ardennes, où vivent ses deux frères, Gustave, pharmacien à Rethel, et Jules, médecin à Revin.

Influencé par sa famille, Louis entame des études de pharmacie, d'abord à l'université de Toulouse, puis, à partir de 1904[réf. nécessaire], à Paris.

Mais il consacre la plus grande partie de son temps libre au théâtre : d'abord dans la troupe de Léon Noël ; puis celle du théâtre d'Action d'art de 1908 à 1910 (il part avec elle en province jouer devant des auditoires populaires[réf. nécessaire]) ; celle du théâtre des Arts ; enfin à l'Odéon et au Châtelet.

En parallèle, il se présente au concours d'entrée du Conservatoire d'art dramatique de Paris, où il échoue à trois reprises[Quand ?].

De la faculté au Vieux-Colombier

En 1912, son diplôme de pharmacien obtenu, il court les cachets et fait ainsi une courte apparition dans un film aux côtés de Harry Baur.

En 1913, il est engagé avec son ami Charles Dullin par Jacques Copeau, alors directeur du théâtre du Vieux-Colombier. C'est un véritable tournant dans sa carrière : il y est régisseur, décorateur, assistant et enfin comédien.

En 1914, la Première Guerre mondiale éclate, Louis Jouvet est engagé volontaire. Il est ambulancier, puis pharmacien auxiliaire. Démobilisé en 1917, il retrouve la troupe du Vieux-Colombier.

En , la troupe du Vieux-Colombier s'installe pour deux saisons au Garrick Theatre de New York. Le succès obtenu n'est pas à la hauteur des attentes ; les relations entre Jouvet et Copeau se dégradent.

En 1920, c'est le retour à Paris : le Vieux-Colombier rouvre ses portes.

Entre-deux-guerres

En 1922, Jouvet rompt avec Jacques Copeau. Engagé par Jacques Hébertot, qui dirige alors le théâtre des Champs-Élysées et la Comédie des Champs-Élysées, en qualité de directeur technique de ces deux salles, il participe à la scénographie du troisième théâtre, le Studio des Champs-Élysées, et se voit confier des mises en scène, en alternance avec Georges Pitoëff. L'année suivante, en , il remporte son premier grand succès avec Knock ou le Triomphe de la médecine de Jules Romains, qu'il joue 1 500 fois.

À la fin de 1924, plusieurs comédiens venus du théâtre du Vieux-Colombier le rejoignent. Jacques Hébertot s'éloigne. Louis Jouvet devient directeur de la Comédie des Champs-Élysées, où il demeure jusqu'en 1934.

En 1928, il rencontre Jean Giraudoux, dont il crée plusieurs pièces. Pendant deux années il dirige le théâtre Pigalle où il présente avec succès Donogoo Tonka de Jules Romains le 8 octobre 1930, puis en 1931 Judith de Jean Giraudoux. À partir de 1934, il dirige le théâtre de l'Athénée, où il donne la première de La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935) et celle d'Ondine (1939).

Gaston Baty, Charles Dullin, Georges Pitoëff et Jouvet fondent le une association d'entraide, le « Cartel des Quatre », qui dure jusqu'en 1940. Leur objectif est de faire en sorte que le théâtre crée une poésie qui lui soit propre, et de jouer des auteurs contemporains.

Entre-temps, Jouvet a commencé parallèlement à ses activités théâtrales une carrière au cinéma avec Topaze de Louis Gasnier en 1933, et la même année, triomphe déjà avec Knock, qu'il coréalise lui-même. Il y poursuit une carrière brillante jusqu'à sa mort, en en fermant le cycle avec une reprise de Knock signée par Guy Lefranc en 1951.

On lui propose la direction de la Comédie-Française, qu'il refuse car il est trop occupé par celle de son propre théâtre. À l'Athénée, il triomphe avec des pièces de Molière et de Giraudoux, et d'autres œuvres du répertoire classique.

Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il effectue une tournée en Amérique latine à la suite de l'occupation allemande. Entre 1941 et 1945, il se produit à Buenos Aires (Argentine), où est installé son cousin, l'acteur Maurice Jouvet (es). Il y représente Ondine, de son ami Jean Giraudoux, pièce qu'il a créée deux ans auparavant à Paris. Il emmène la pièce en tournée à Montevideo, São Paulo et à Rio de Janeiro. Il crée dans cette ville L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel en 1942, dans laquelle joue l'actrice belge Madeleine Ozeray (1908-1989), comédienne de sa troupe devenue sa compagne.

À la Libération en 1945, il rentre en France pour diriger La Folle de Chaillot avec Marguerite Moreno (1871-1948) en hommage à Jean Giraudoux, décédé l'année précédente.

À la tête du théâtre de l’Athénée

Louis Jouvet reprend la direction du théâtre de l’Athénée, qui devient plus tard le théâtre de l'Athénée Louis-Jouvet. C'est là qu'il crée La Folle de Chaillot (1945). Le , il reçoit la Légion d'honneur.

Le , c'est lui qui lit la prière de Willette à la messe du mercredi des Cendres, célébrée en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois en présence du nonce apostolique Angelo Giuseppe Roncalli (le futur pape Jean XXIII), du cardinal Maurice Feltin, et d'une foule d'artistes. Cette messe et sa prière s'adressent à ceux qui vont mourir dans l'année. Sa disparition six mois plus tard marque les esprits, au point que l'année suivante elle fut dite par trois récitants.

Il aide également les nouvelles figures du théâtre et de la décentralisation théâtrale, Maurice Sarrazin, André Barsacq, Jean-Louis Barrault et Jean Vilar notamment, et met en scène, au théâtre Antoine à Paris, Le Diable et le Bon Dieu, pièce écrite par Jean-Paul Sartre en 1951. Le soir de la première il est à Toulouse, où il prodigue ses conseils au jeune directeur du nouveau Centre dramatique, M. Sarrazin.

Vie privée

Louis Jouvet se marie le avec Else Collin (1886-1967), avec laquelle il va avoir trois enfants : Anne-Marie (1914-1998), Jean-Paul (1917-1978) et Lisa Jouvet (1924-2004).

Il est ensuite le compagnon de la comédienne Madeleine Ozeray.

Puis, dans les années 1940 et jusqu'à sa mort, il a une longue liaison avec la comédienne Monique Mélinand.

Mort

Malade du cœur, Louis Jouvet meurt le , dans la pièce qui lui sert de bureau, dans son théâtre, au 24, rue de Caumartin,, à la suite d'un infarctus du myocarde alors qu'il dirige une répétition de la pièce La Puissance et la Gloire, d'après Graham Greene, adaptation de Pierre Bost.

Il est enterré au cimetière de Montmartre (division 14) à Paris. Il y est rejoint par son épouse Else Collin, ses deux filles, son fils, ainsi que sa bru.

Jouvet et le cinéma

Au cinéma, il joue dans trente-deux films, dont plusieurs chefs-d'œuvre passés à la postérité : Quai des orfèvres d'Henri-Georges Clouzot, où il trouve, pour beaucoup, l'un de ses meilleurs rôles ; Hôtel du nord, aux côtés d'Arletty, célèbre pour son fameux « Atmosphère, atmosphère », et Drôle de drame, dans lequel il donne à Michel Simon la réplique devenue célèbre : « Moi, j'ai dit : « Bizarre, bizarre » ? Comme c'est étrange… […] Moi, j'ai dit : « Bizarre ? », comme c'est bizarre. ». Knock ou le Triomphe de la médecine est porté à l'écran par l'acteur lui-même (avec Roger Goupillières) en 1933 ; Jouvet interprète à nouveau le personnage dans la version de Guy Lefranc en 1951, peu avant sa mort. Il joue dans deux films réalisés par Jean Renoir : Les bas-fonds en 1936, avec Jean Gabin, et La Marseillaise en 1937. Dans L'Alibi, sous la direction de Pierre Chenal, il rencontre pour un face-à-face Erich von Stroheim. Dans Copie conforme, il incarne le chef d'une bande de voleurs qui engage son sosie pour se faire innocenter. Aux côtés de Suzy Delair, Jouvet y tient un double rôle. En 1948, il joue l'inspecteur Carrel, qui enquête sur la mort du truand Vidauban, également son sosie, dans Entre onze heures et minuit d'Henri Decoin. Son ami et dialoguiste favori Henri Jeanson met en scène Lady Paname et reforme le duo Jouvet-Delair.

Jouvet aimait le théâtre plus que le cinéma. « Au théâtre on joue, au cinéma on a joué », disait-il. Cela ne l'empêchera pas de jouer, au cinéma, des adaptations théâtrales saluées par la critique et très appréciées du public : Volpone, avec Harry Baur et Charles Dullin, et les deux versions de Knock. Fidèle en amitié, il acceptait spontanément de jouer dans un film dont Jeanson avait signé les dialogues, ou encore exigeait un rôle pour ses amis dans les films dans lesquels il figurait lui-même (cas de Charles Dullin dans Volpone et Quai des orfèvres). Sa passion du théâtre l'a poussé à jouer dans Entrée des artistes de Marc Allégret, où il tient son propre rôle de professeur de théâtre du Conservatoire et qui est presque un reportage sur l'art de Jouvet ; La Fin du jour de Julien Duvivier, où il incarne un acteur de théâtre complètement habité par ses personnages et qui, confondant réalité et fiction, sombre dans la folie ; enfin Miquette et sa mère, où Clouzot lui a confié le rôle du pittoresque Monchablon, « grand premier rôle en tous genres » et directeur d'une troupe de théâtre ambulant.

« Plus l’écrin est noir plus la perle brille »

— Réponse à Paul Gordeaux critique dramatique, à la question :
« Pourquoi donc jouez-vous avec des acteurs de troisième zone ? »

Certaines filmographies mentionnent le titre Shylock de Henri Desfontaines (1913) ; or Louis Jouvet ne figure pas au générique du film.

Comédien

  • 1908 :
    • , La Mort de Charlotte Corday de François Ponsard, au Château du Peuple
    • Les Mauvais Bergers d'Octave Mirbeau
    • août, Œdipe roi de Sophocle, à Saint-Dizier
    • , Le Moulin des Chimères, acte en vers de Bernard Marcotte à l'Université Populaire du Faubourg Saint-Antoine, avec le théâtre d'Action d'art
    • , Les Maîtres de la Vie, drame des temps à venir, de Roger Dévigne (Georges-Hector mai), au Château du Peuple avec le théâtre d'Action d'art
    • , Le Misanthrope de Molière au Château du Peuple avec le théâtre d'Action d'art
    • , L'École des Femmes de Molière, à l'Université Populaire du Faubourg Saint-Antoine
    • , Les Revenants d'Henrik Ibsen à l'Université Populaire du Faubourg Saint-Antoine
    • Britannicus de Racine
    • Les Triumvirs de François Ponsard
    • Le Principal Témoin de Georges Courteline
    • Le Droit au bonheur de Camille Lemonnier et Pierre Soulaine
    • Hortense, couche-toi ! de Georges Courteline
    • La Recommandation de Max Maurey
    • Le cœur a ses raisons de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet
  • 1909 :
    • 1er août, Andromaque de Racine, avec le théâtre d'Action d'art
    • , La Nouvelle Idole de François de Curel, avec le théâtre d'Action d'art
    • , Les Maîtres de la Vie, de Roger Dévigne (Georges-Hector mai) avec le théâtre d'Action d'art, à Angoulême
    • , Le Faiseur de Balzac, à l'Université Populaire du Faubourg Saint-Antoine, et le , salle du Trocadéro
    • La Fille de Roland de Henri de Bornier, à Provins
    • Maison de Poupée d'Ibsen, à l'Université Populaire du Faubourg Saint-Antoine
  • 1910 :
    • création du Colonel Chabert de Louis Forest, d'après Balzac, le , à l'Athénée Saint-Germain, avec le théâtre d'Action d'art
    • , Poil-de-Carotte de Jules Renard, à l'Université Populaire du Faubourg Saint-Antoine, dernier spectacle du théâtre d'Action d'art qui cesse son activité

Théâtre du Vieux-Colombier

Garrick Theatre New York

Théâtre du Vieux-Colombier

Metteur en scène et comédien

Théâtre du Vieux-Colombier

  • 1920 : Le Carrosse du Saint Sacrement de Prosper Mérimée : l'évêque de Lima
  • 1920 : La Folle Journée d'Émile Mazaud : Truchard
  • 1920 : Le Médecin malgré lui de Molière : Sganarelle

Comédie des Champs-Élysées

Théâtre Pigalle

  • 1930 : Donogoo Tonka de Jules Romains
  • 1931 : Le Médecin malgré lui de Molière : Sganarelle (tournée)

Comédie des Champs-Élysées

  • 1931 : L'Eau fraîche de Pierre Drieu la Rochelle : Thomas
  • 1931 : Une taciturne de Roger Martin du Gard : Armand

Théâtre Pigalle

  • 1931 : Judith de Jean Giraudoux
  • 1931 : Le Roi masqué de Jules Romains
  • 1932 : La Pâtissière du village ou Madeleine d'Alfred Savoir

Comédie des Champs-Élysées

Théâtre de l'Athénée

Comédie-Française

  • 1937 : L'Illusion comique de Pierre Corneille
  • 1938 : Cantique des Cantiques de Jean Giraudoux
  • 1938 : Tricolore de Pierre Lestringuez

Tournée en Amérique latine 1941-1945

Théâtre de l'Athénée

  • Elvire Jouvet 40. Sept leçons de L. J. à Claudia sur la 2e scène d'Elvire du Dom Juan de Molière, tirées de Molière et la comédie classique de Louis Jouvet, BEBA éditeur, 1986, puis, Paris, Solin, 1992.
  • Molière et la comédie classique; extraits des cours de Louis Jouvet au Conservatoire, 1939-1940, Paris, Gallimard, 1965 (réédition 1998).
  • Témoignages sur le théâtre, Paris, Flammarion, coll. « Champs », 2009.
  • Le Comédien désincarné, Paris, Flammarion, coll. « Champs », 2009.
  • Écoute, mon ami, Paris, Flammarion, 2001. (1952)
Albums
  • Louis Jouvet et sa Compagnie, L'École des femmes (3LP), Pathé PCX 5003 à 5005 ; et Pathé-Marconi 2C 161-12097 à 12099
  • Edwige Feuillère, Simone Valère, Jean Debucourt, Jean Desailly, Jean Deschamps, Pierre Renoir, Louis Jouvet, Visages de Giraudoux (LP), L'Encyclopédie sonore / Hachette 320E801
  • Louis Jouvet, Michel Bouquet, Jean Vilar, Hommage à Molière (2LP), Hachette 320E972 et 320E973
  • Hommage à Louis Jouvet (2LP) Radiodiffusion-Télévision Française TS 30LA549 ; et Disques Adès 7007 et 7008
  • Louis Jouvet joue Giraudoux (LP), Disques Adès 13.032
  • Grands moments de L'Athénée (2LP), Disques Adès / Radiodiffusion-Télévision Française 19.015
Singles & EPs
  • Louis Jouvet, Pourquoi j'ai monté Dom Juan, conférence faite le à l'université des Annales (EP), Pathé 45ED54
  • Jules Romains, Louis Jouvet, Knock - Acte II (78 t), Columbia BF13
  • Louis Jouvet, Michel Simon & Armontel, Knock / Jean de La Lune (45 t), Columbia ESJF1
  • Pierre Renoir, Louis Jouvet, Jean Deschamps, Edwige Feuillère, Giraudoux : La guerre de Troie n'aura pas lieu (EP), Siegfried / L'Encyclopédie sonore 190E122
  • Docteur Jacques Sourdille, Louis Jouvet, Albert Schweitzer, Friedrich Wilhelm, Viktor Albrecht, Paul Deschanel, Des médecins et des hommes en documents sonores (Flexi 45 t), Tonus / Publications audiovisuelles Claude-Maxe
Compilations
  • Louis Jouvet, Hommage à Jean Giraudoux (LP), Disques Adès 10.053
  • Commandeur de la Légion d'honneur
  • Croix du combattant volontaire
  • Croix du combattant
  • Médaille commémorative de la Grande guerre
  • Médaille interalliée

Références cinématographiques

  • Le critique gastronomique Anton Ego du film d'animation Ratatouille est une référence à l'acteur, dont les animateurs de Pixar se sont entre autres inspirés pour créer le personnage.
  • Dans Alceste à bicyclette, de Philippe Le Guay, Louis Jouvet est la référence du personnage principal interprété par Fabrice Luchini.
  • Dans le court-métrage Comédiens ambulants de Jean Canolle (1945), il s'agit peut-être d'images d'archives concernant Jouvet[Information douteuse].

Hommages

  • Un haut-relief au tympan de l'église Saint-Dominique de Paris, réalisé en 1946 par André Bourroux, représente Saint Dominique sous les traits de Louis Jouvet, qui a posé pour le sculpteur.
  • De très nombreuses voies (rues, avenue…) portent le nom de Louis Jouvet : Charleville-Mézières, Dijon, Fondettes, Les-Sables-d'Olonne, Lyon, Quimper, Rethel, Saint-Martin-d'Hères, Tarnos, etc.
  • On compte également plusieurs collèges Louis-Jouvet : Bellac, Gamaches, Saint-Agrève, Villeurbanne ; et au moins un lycée Louis-Jouvet : Taverny.
  • Parmi les autres lieux nommés en mémoire de Louis Jouvet : la salle Louis-Jouvet du théâtre de l'Étincelle à Rouen, le théâtre Louis Jouvet de Belfort, le cinéma Louis Jouvet à Chatou...

Notes

Références

Bibliographie

  • Catherine Valabrègue, Pampa, Vaudou, Samba. En Amérique latine avec la tournée Louis Jouvet, Fasquelle, 1947 — publié sous le pseudonyme Catherine Moissan
  • Denise Bourdet, Louis Jouvet, dans: Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957.
  • Wanda Kérien, Louis Jouvet, notre patron, préface de François Périer, éditeurs Français réunis, Paris, 1963
  • Léo Lapara, Dix ans avec Jouvet, autobiographie, Paris, France Empire, 1975.
  • Jean-Marc Loubier, Louis Jouvet - Biographie, Paris, Ramsay, 1986.
  • Jean-Marc Loubier, Louis Jouvet, le patron, Paris, Ramsay, 2001.
  • Denis Rolland, Louis Jouvet et le Théâtre de l’Athénée, 1939-1945, « promeneurs de rêve » en guerre, Paris, IUF-L’Harmattan, 2000, 480 p.
  • Marie-Françoise Christout, Noëlle Guibert, Danièle Pauly, Théâtre du Vieux Colombier, 1913-1993, Norma, 1993.
  • Colette Godard, Noëlle Guibert, Jean-Paul Midant, Paul-Louis Mignon, Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Norma, 1996.
  • Paul-Louis Mignon, Louis Jouvet : un homme de science du théâtre : les années d'apprentissage, Éditions de l'Amandier, 2009.
  • Claude Cézan, Louis Jouvet et le Théâtre d'aujourd'hui, Paris, Émile-Paul Frères, 1948.
  • Marc Véron, Louis Jouvet ou le grand art de plaire : Histoire d'une société théâtrale, Éditions l'Entretemps, 2015 (ISBN 978-2-35539-197-2).
  • Louis Jouvet, introduction et choix de textes par Ève Mascarau, Arles, Actes-Sud Papiers, 2013.
  • Jean Anouilh, le secrétaire particulier de Louis Jouvet de 1930 à 1932.
  • Charlotte Delbo, secrétaire de Louis Jouvet de 1938 à 1941.
  • Théâtre de l'Athénée Louis-Jouvet, dernier théâtre de Louis Jouvet
  • Cartel des quatre, association fondatrice du renouveau du théâtre

Liens externes

  • Playlist Vidéo d'extraits sur Louis Jouvet sur le site de L'Express pour les 60 ans de sa mort.
  • Page consacrée à Louis Jouvet
  • Jouvet et le théâtre par Éric Bromberger
  • 33 films liés à Louis Jouvet sur CinéRessources.net
  • Philippe Garbit, « Louis Jouvet, prince du bizarre » [audio], émission Les Nuits de France Culture, série « Une Nuit au cinéma » (durée : h 26), France Culture, .
  • Inventaire du Fonds Louis Jouvet. Bibliothèque Nationale de France, département des Arts du spectacle.

Bases de données et dictionnaires

  • Ressources relatives à l'audiovisuel :
    • AllMovie
    • Allociné
    • Ciné-Ressources
    • Filmportal
    • Filmweb.pl
    • IMDb
    • Rotten Tomatoes
    • Unifrance
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Source : Article Louis Jouvet de Wikipédia

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